La peur de l’enfant roi
Dernière mise à jour : 9 févr. 2022
L'éducation bienveillante, positive est associée au laxisme ou à l'enfant roi.
En effet dans la croyance populaire éduquer un enfant de manière bienveillante et positive = à éduquer un enfant roi.
Cette nouvelle approche d'éducation engendre des résistances très fortes.
Je vous rassure ; non la bienveillance ce n'est pas laisser tout faire à un enfant, ni répondre à ses moindres désirs ou besoins.
L'éducation bienveillante cherche à éliminer les violences éducatives ordinaires et à valoriser le potentiel de chaque enfant.
Tout d'abord réalisons que nous sommes forgés de croyances bien-pensantes sur la notion d'éducation. Nous trimbalons une pile d'idées reçues de notre propre éducation, de génération en génération.
Oui mais et si on faisait autrement...
Réfléchissons à la règle, à son sens, à quoi répond-elle, en quoi prend-elle en conte l'enfant dans son individualité ?
Perdre le contrôle ça fait peur, mais si on dépassait cette peur . Que trouve-t-on au-delà de cette peur? Il y a d'autres moyens d'action dans le respect de la maturité du cerveau de l'enfant qui tient compte des découvertes modernes en neurosciences.
En surfant sur la vague, des nouvelles pédagogues comme Mme Filliozat et Mme Gueguen nous aident à comprendre ses changements.
Le secret ce n'est pas dire oui à tout, ce n'est pas cesser les règles, ce n'est pas se sacrifier envers et contre tout. Un parent sain est un parent qui s'écoute et qui arrive à concilier à ses propres besoins avec ceux de son enfant. Mais alors comment mélanger tout ça ? Une formule toute simple :
L'écoute et la reconnaissance du besoin.
Un enfant ne fait pas de caprices, un enfant n'est pas manipulateur, un enfant ne vous souhaite pas du mal, ni ne veut vous pousser à bout. Un enfant a besoin d'un cadre sécurisant.
Un cadre sécurisant avec patiente, calme, réconfort, amour et empathie.
Et oui répéter, montrer l'exemple c'est ton métier :)
Quand l'enfant s'oppose, crise, refuse, se bloque, fuit ou devient agressif, il exprime avec tout son corps une problématique qui le touche. Il réagit à des sensations, à des pensées, à des émotions, à des pulsions. L'enfant a besoin d'aide à travers l'écoute active, le silence, attendre à ses côtés que cela passe, lui proposer des petites techniques (respiration, fidgets, doudou, verre d'eau, câlins...), reconnaître sa souffrance et beaucoup de réconfort...
Mais non sera toujours non au terme de la crise, sauf que...