Période accrue en besoins physiologiques et affectifs.
De 0 à 18 mois :
Les bébés ressentent les six émotions primaires ; la surprise, le dégoût, la peur, la colère, la joie, la tristesse. La réponse appropriée aux émotions du bébé est de combler les besoins physiques fondamentaux mais aussi les besoins affectifs en le consolant, le rassurant. La succion libère des endorphines qui tranquillisent le nourrisson, c'est pourquoi on peut lui donner la tétine pour calmer ses inquiétudes.
Les pleurs l'aident à se libérer de ses tensions émotionnelles.
A la naissance ce sont principalement des réflexes de survie, puis vers deux mois il commence à manifester sa joie par des sourires. Vers six mois il arrive à distinguer les émotions de joie et de colère. L'enfant pendant cette période a besoin d'être contenu et accompagné en le portant, le berçant, le massant et aussi en lui parlant avec douceur.
Les émotions de votre enfant jouent un rôle de communication. Pensez à reformuler les émotions de votre bébé. Vous pouvez aussi illustrer ses besoins et ses émotions et lui les présenter quand ils se manifestent, il aura ainsi un imagier à disposition. Vous pouvez aussi accueillir ses émotions avec des histoires ou des petites comptines (mon petit lapin as-tu du chagrin...). Il est important d'écouter son enfant de lui donner de l'empathie.
Pour des informations détaillées et scientifiques je vous propose de lire :
Le développement affectif chez l’enfant de Carolyn Saarni, Ph.D. : http://www.enfant-encyclopedie.com/emotions/selon-experts/developpement-affectif-chez-lenfant. Émotion, cognition et action motivée: une nouvelle vision de la neuroéducation de Gerardo Restrepo : https://static1.squarespace.com/static/520e383ee4b021a19fa28bf7/t/54f9d9eae4b0c234ce9b0a04/1425660394094/Restrepo2014.pdf. Neuroéducation : un changement dans les modèles éducatifs traditionnels : https://nospensees.fr/neuroeducation-un-changement-dans-les-modeles-educatifs-traditionnels/. Maria Montessori et la "découverte de l’enfant" : https://www.nomilk-today.com/wp-content/uploads/2015/11/extrait.pdf.
Par Emmanuelle Richner